L’histoire d’Aruna

Grâce à un prêt, j’ai pu ouvrir ma propre boutique.

Le parcours d’Aruna : de l’atelier de couture à sa propre boutique de bijoux

Aruna Yadav (46 ans) a ouvert son propre espace dédié aux femmes Dans sa boutique baptisée Alakar Fancy Corner, Aruna vend des bijoux et des tissus soigneusement sélectionnés. Elle a ouvert ce commerce il y a plus de 14 ans, dans un local appartenant à ses parents — mais la boutique, elle, est bien à son nom. Aujourd’hui, Aruna gère son activité avec passion, tout en partageant sa vie avec son mari et leurs quatre enfants. Ses trois filles, désormais mariées, ont quitté la maison. Son plus jeune fils, encore au lycée, vit toujours avec eux. L’histoire d’Aruna est celle d’une femme qui a su transformer une opportunité en projet de vie. Grâce à un soutien financier adapté, elle a pu bâtir un espace qui lui ressemble — et qui inspire.

Avant de devenir commerçante, Aruna travaillait dans un atelier de couture. Elle y confectionnait des vêtements et brodait des saris traditionnels. Mais ce travail, physiquement exigeant, a fini par lui causer de fortes douleurs au dos. Pour préserver sa santé, Aruna a pris une décision courageuse : quitter l’atelier et lancer sa propre activité. Pour cela, elle avait besoin d’un soutien financier. Grâce à Vreedhi, partenaire local d’Oikocredit, Aruna a pu obtenir un prêt de 200 000 roupies indiennes (environ 2 200 €). Cette somme lui a permis d’acheter ses premières marchandises et de constituer un stock. Mais le soutien ne s’est pas arrêté là : via Vreedhi, Aruna a également pu accéder à une assurance santé, un filet de sécurité essentiel pour elle et sa famille.

Dans la boutique d’Aruna, ce sont les bijoux qui rencontrent le plus de succès. À l’occasion de Raksha Bandhan, une fête qui célèbre le lien entre frères et sœurs, elle vend un grand nombre de bracelets — un symbole d’affection et de protection. Sa clientèle est principalement composée de femmes, mais de nombreux hommes viennent aussi y choisir un cadeau pour leur épouse ou leur sœur. Forte de la réussite de son activité, Aruna a remboursé son premier prêt. Elle a ensuite obtenu un deuxième prêt de 200 000 roupies indiennes pour continuer à développer sa boutique. Son parcours témoigne de la puissance de la microfinance lorsqu’elle est entre les mains de femmes déterminées.

Aruna, devant sa boutique, aux côtés de son mari Ramesh et de leur petit-enfant