L’histoire d’Eti

En Indonésie, Eti transforme sa vie grâce à la culture de fraises et à l’accompagnement d’Oikocredit.

Cultiver l’avenir avec des fraises

Une ferme de fraises, une vie transformée

Eti, 45 ans, cultive aujourd’hui des fraises sur un petit terrain de 840 m² à Bandung, en Indonésie. Mère de deux fils, elle a fait le pari, en 2019, de troquer ses légumes traditionnels contre ce fruit rouge bien plus rentable. Un pari réussi, soutenu par des microcrédits qui lui ont permis d’acheter le matériel nécessaire à sa nouvelle activité. Découverte d’une femme qui réinvente sa vie grâce à l’agriculture et à l’accès au financement.

 

Avant, on avait juste de quoi manger, maintenant on peut épargner Eti
Eti récolte ses fraises

Une reconversion agricole porteuse d’espoir

Eti a commencé par cultiver des carottes, des oignons et du céleri. Mais les revenus étaient trop instables pour faire vivre sa famille. En 2019, elle opte pour la fraise : un fruit plus exigeant, mais aussi plus régulier en termes de récoltes et de revenus. « Nous avons changé pour les fraises parce qu’elles assurent un revenu plus stable, avec plusieurs récoltes par semaine », explique-t-elle.

Avec les premiers prêts reçus, Eti investit dans des pesticides, des emballages et les soins nécessaires à la culture de fraises. Elle a reçu un premier prêt de 4 millions de roupies indonésiennes (IDR), puis un second de 5 millions IDR. Son prêt actuel s’élève à 6 millions IDR. Chaque prêt est accordé pour une durée d’un an.

Malgré les aléas climatiques, son exploitation tient bon. Aujourd’hui, elle récolte deux fois par jour, trois jours par semaine.

Des fruits, des revenus, des projets

La fraise est capricieuse : elle pourrit vite sous la pluie et demande beaucoup d’eau pendant la saison sèche. Mais Eti a su s’adapter. Pendant les périodes creuses, la famille compte aussi sur les revenus de son mari, employé dans une serre d’orchidées, et de son fils, salarié d’une station-service.

Ce changement a entraîné une véritable transformation du quotidien. « Avant, on avait juste de quoi manger, maintenant on peut épargner », dit-elle. Grâce à une meilleure gestion et une planification plus fine, Eti espère bientôt réaliser un nouveau projet : améliorer la maison familiale.

 

Et et les fraises en Indonesie
La culture des fraises

Ce que permet l’accompagnement d’Oikocredit

Eti a bénéficié de plusieurs prêts successifs, dont le montant a augmenté à mesure que son activité s’est consolidée. C’est ce type de soutien que permettent les investissements réalisés chez Oikocredit. En apportant un financement à des personnes comme Eti, Oikocredit contribue à leur autonomie financière, mais aussi à la dignité et à la résilience des familles dans les zones rurales. Ces prêts, même de faible montant, sont d’une importance cruciale pour maintenir l’activité et absorber les imprévus climatiques.

Conclusion

En soutenant des femmes comme Eti, Oikocredit permet bien plus que la culture de fraises : elle permet à des familles entières de rêver à nouveau, de se stabiliser et de construire un avenir plus sûr.

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